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![]() jean paul EymaudJean-Paul ne connaissait rien à la mer. Le seul bateau qu'il avait jamais pris, c'était le bac de Royan. Un jour de 1977, on lui a proposé de remplacer un des gardiens du phare de Cordouan, dans l'estuaire de la Gironde. Il a dit oui. Une traversée de 45 minutes, comme un saut dans l'inconnu. Il n'a quitté ce phare que 35 ans plus tard. Témoignage. | ![]() Les 301 marches de CordouanJe suis arrivé dans ce métier complètement par hasard à l’âge de 25 ans. Pur terrien, j’étais maçon. J’avais un emploi stable, du plaisir à le faire et des perspectives de carrière. Mon parcours était tout tracé. Et puis le 20 mai 1976, j’ai eu un grave accident du travail. Un tractopelle m’a roulé dessus, ma jambe a été gravement atteinte. Je suis rentré chez mes parents, à Vensac (Gironde), le temps de ma convalescence… Avec, de la part du médecin, une interdiction stricte de refaire ..... | ![]() Gardien du dernier phareLe 29 juin 2012, l’État français a décidé d’automatiser le phare de Cordouan et ma vie a changé. C’était le dernier phare occupé de France et j’en ai été l’un des gardiens, pendant 35 ans. Je représente une corporation qui a disparu aujourd’hui. |
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![]() Dédicace |
Jean-Paul Eymond
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