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10 et 11 septembre 2016

prix litteraire

2016

Festival Jeter l'encre au Casino d'arcachon

Titre du site

L’œuvre d’Allain Glykos a le plus souvent pour toile de fond, la famille. Rires, larmes, secrets, mensonges se disent dans les silences et les paroles des protagonistes. La mort d’un être cher, une réflexion lancée lors d’un repas de famille, et le scénario se déroule au fil des pages avec, en guise de déclencheur, la fascination de l’auteur pour le pouvoir magique de la langue à taire autant qu’à dire.	Dans Poétique de famille, Allain Glykos va jusqu’à ne retenir que la langue parlée, celle de la tribu afin de la hisser la langue quotidienne autant qu’il est possible à la hauteur d’une poétique. Ce texte met en scène une fratrie prête à régler des comptes lors des obsèques du père. Du décès au cimetière, frères et sœurs s’affrontent dans des dialogues où alternent tristesse, détachement, ironie et dérision.	Les boîtes - puis la décision, Le silence de chacun, Faute de parler, A proprement parler : quatre des douze titres publiés à l'Escampette par Allain Glykos, sont ici rassemblés. L'ensemble est enrichi d'une préface écrite par Claude Chambard. Dans Les boîtes puis La décision, Clémence et le narrateur affrontent la mort d'un père disparu pendant l'enfance qui fait resurgir des souvenirs enfouis et un secret de famille. La douleur est telle que les mots pour la dire sont difficiles à trouver.
	À travers l’itinéraire du petit Manolis, chassé de son village de Vourla, dans la région de Smyrne, réfugié dans une famille d’accueil à Nauplie, retrouvant sa famille en Crète pour finalement émigrer en France, ce roman graphique évoque l'expulsion des populations grecques de Turquie, l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire grecque du XXe siècle, connu sous le nom de "Grande catastrophe".

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